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5 étudiants de Grenoble INP face à Parkinson !

Grenoble INP - UGA

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03/09/2019

Cinq élèves de Grenoble INP font partie de l’équipe iGEM Grenoble 2019, composée au total de 13 élèves issus de la Communauté Université Grenoble Alpes.

                

                             IGEM Grenoble INP  phelma                                                 

         

 Ils relèvent le défi et participent à la plus grande compétition internationale de biologie synthétique entre équipes étudiantes : le concours iGEM, organisé par le prestigieux MIT à Boston. Face à Parkinson, l’une des maladies neurodégénératives les plus présentes au monde, l’équipe souhaite cette année concevoir un dispositif de détection de cette pathologie à partir de fluides accessibles uniquement en faible volume comme les larmes ou la sueur par exemple. Ce dispositif s'appelle NeuroDrop.

Présentation du projet


La maladie de Parkinson est une des maladies neurodégénératives les plus présentes au monde, cependant son diagnostic est encore assez compliqué. Un des biomarqueurs (signal biologique permettant de diagnostiquer une pathologie) de cette maladie est la protéine alpha-synucléine. Elle s'agglutine chez les malades et ces amas peuvent être détectés dans les larmes des patients.


L’équipe


Cette année, l’équipe est composée de 13 membres : 4 élèves ingénieurs de Grenoble INP - Phelma, 1 élève en double diplôme de Grenoble INP - Ensimag /Grenoble Ecole de Management (GEM), 2 élèves de Sciences Po et 6 élèves de l’Université Grenoble Alpes (UGA) (3 élèves en Master 1 Ingénierie pour la santé: Sciences et Management des biotechnologies, 2 élèves en Licence 3 de Biotechnologie pour la santé et 1 élève en Pharmacie. Hajar, Antoine et Pierre sont élèves dans la fiière Biomedical Engineering (BIOMED), Romain est élève dans la filière Signal, image, communication, multimédia (SICOM).


Les partenariats


L’équipe a établi des partenariats avec 15 établissements dont 6 entreprises (la fondation UGA, la fondation Grenoble INP, l'UFR de Pharmacie, le fond de financement IDEX, le fond de dotation Clinatec, le TIMC-Imag, la communauté Grenoble Alpes, le Crous Culture, le Crédit Mutuel, Carl Roth, Geneious Prime, Thermo Fisher Scientific, Promega, Euromedex, Microsynth). Ainsi, l’équipe a réussi à lever plus de 40 000€. D'autres établissements accompagnent le projet sans le financer : l'Institut de Biologie Structurale (IBS), le Laboratoire des Matériaux et du Génie Physique (LMGP) et Grenoble Institut des Neurosciences (GIN).


Vous souhaitez soutenir ce projet ? C’est par ici !


Pour mener à bien son projet, l’équipe iGEM Grenoble 2019 a besoin de récolter des fonds. Pour cela, elle a lancé début juin une campagne de financement participatif. C’est une source de financement complémentaire au soutien déjà existant des différents partenaires.


https://www.helloasso.com/associations/igem-grenoble-alpes/collectes/soutient-a-l-equipe-igem-grenoble-alpes


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Un peu d’histoire


iGEM est la plus importante compétition étudiante de biologie de synthèse. Elle a été créée en 2004 par le prestigieux Massachussets Institute of Technology (MIT) à Boston. Cette compétition devenue emblématique, rassemble chaque année plus de 5000 étudiants venant de près de 50 pays différents. Pour les différentes équipes, l'enjeu est de réussir à mobiliser des compétences pluridisciplinaires, que ce soit en programmation, en biologie, en électronique, en impression 3D, en modélisation ou en bioinformatique pour élaborer en un temps très court un projet viable. Enfin, le but de cette rencontre internationale est de promouvoir et de vulgariser la science en général, d’offrir une belle expérience professionnelle aux participants et de trouver des solutions pour résoudre un problème de société et de santé publique. Cette année, l’objectif de l’équipe iGEM2019 est de créer un dispositif de détection de biomarqueurs dans de faibles volumes. En effet, dans le monde des maladies dégénératives, certaines maladies peuvent être diagnostiquées à travers une étude de la présence des biomarqueurs dans des fluides accessibles uniquement en faible volume (larme ou sueur par exemple). L’équipe souhaite également automatiser le procédé permettant ainsi de réduire drastiquement les coûts de fonctionnement et également de sécuriser la manipulation. Sur un même échantillon, il est possible de faire plusieurs analyses, et donc plusieurs détections.

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